26 mai 2015

L'île rustique à la Sarah Richardson


J'admire les designs de Sarah Richardson depuis plusieurs années. Plus de 10 ans passés, j'écoutais son émission Room Service et ses conseils m'ont aidé à décorer ma chambre chez mes parents. Car, étant une nouvelle étudiante à l'Université, j'avais évidemment besoin d'un design de chambre plus mature... quelle belle excuse pour peindre et m'acheter des nouveaux meubles (qui ont déménagés deux fois avec moi depuis)!

J'apprécie la majorité des designs à Sarah. J'aime qu'ils soient habituellement légers, clairs et mettent en valeur la lumière.

Elle a eu une phase où elle utilisait trop de beige/blanc, mais elle s'est ensuite aventurée dans un monde plus coloré. Selon moi, elle remplis parfois ses pièces avec trop de meubles ou de textures (qui veut vraiment un sofa fleuri en 2015?). Mais en général, j'aime que ses pièces semblent raconter une histoire, ou plutôt refléter une émotion.


Son dernier projet, celui de rénover un chalet près de la Baie Georgienne, était fantastique. Plusieurs des projets entrepris par Sarah sont souvent pour des gens avec un plus gros budget que le mien.

Ce que j'ai aimé de son émission Sarah's Rental Cottage c'était que le tout a été fait en pensant au porte-feuille. Les décisions qu'elle, son assistant Tommy et son mari Alexander ont prises avaient le budget en tête.


Le chalet est sur une île et date des années 1950. Il était charmant et on pouvait clairement voir qu'il avait été assez luxueux dans son temps. Peu de changements structuraux ont été faits. La majorité de la rénovation a été au niveau cosmétique. Principalement, le chalet est passé de sombre à illuminé. On sent la fraicheur en regardant ses photos.

Je ne suis pas du tout une fille rustique, mais le chalet à Sarah Richardson me donne (presque) le goût d'affronter les bibittes étranges et d'aller m'aventurer dans le bois pour une semaine (oh, mais attend, le coût pour le louer est assez exubérant!).

Voici le lien vers le site officiel du chalet (avec photos et informations pour la location).




Crédits pour les photos : http://ottawacitizen.com http://hookedonhouses.net 
http://globalnews.ca http://hgtv.ca http://www.sarahrichardsondesign.com

22 mai 2015

La façade de la famille Duggar

J'ai décidé de finalement m'asseoir et d'écrire un petit mot, qui risque d'être moyennement long, sur la famille Duggar. Les événements récents qui entourent la famille m'ont beaucoup fait réfléchir à l'image qu'elle projette et la réalité. Comme je m'asseyais pour écrire mon message, j'ai lu la nouvelle que la station TLC a décidé de retirer l'émission 19 Kids and Counting de ses ondes. La nouvelle a été rapporté ici.

J'ai découvert la famille Duggar environ 4 ans passés. Après avoir eu la réaction traditionnelle "bien là, c'est ridicule, qui voudrait avoir 19 enfants... ou encore pire, accoucher 19 fois?", j'ai appris à connaître les 21+ membres de la famille à travers mon écran. Je n'étais certainement pas d'accord avec leur style de vie, mais j'aimais ce que la famille représentait : la force de l'amour d'une famille.

J'aimais voir comment les enfants s'entendaient bien, comment la famille encourageait les bonnes actions et comment la mère, Michelle, n'avait pas à lever la voix pour se faire écouter. Je dois avouer que j'ai en effet été inspirée par Michelle Duggar à garder le ton doux lors de moments stressants avec mes élèves en salle de classe. J'ai acheté certaines saisons en DVD, j'ai écouté les nouvelles émissions à la télévision à chaque semaine et j'ai même acheté et lu leurs trois livres.

Par contre, après avoir lu certaines rumeurs cette dernière année (le fait que la famille s'est joint à Facebook a ouvert un can of worms comme on dit en anglais), j'ai commencé à jeter un regard plus critique sur la famille.

J'ai découvert qu'ils supportaient des techniques d'éducation entièrement basées sur la religion et les faits de la Bible (comme enseignante dans le système scolaire publique, je trouvais ça triste pour ces enfants qui ne recevront pas une vraie éducation); qu'ils utilisent les punitions corporelles (hors du temps d'antenne évidement); qu'ils s'opposent à l'homosexualité; qu'ils considèrent les personnes transgenres dangereuses; que selon leur courant de pensée religieuse, la femme doit se soumettre à son mari et à tous ses besoins intimes; et j'en passe.

Mais la plus grosse des bombes a éclaté hier : Josh Duggar, l'aîné de la famille, a fait des attouchements à des filles mineures, incluant certaines de ses soeurs, 12 ans passés, à l'âge de 14 ans. 

Je suis sous le choc.

Que cette nouvelle a pu rester cachée si longtemps et qu'elle a maintenant refait surface. Qu'un garçon de 14 ans puisse agir ainsi. Que Michelle et Jim Bob n'ont pas pris les mesures nécessaires (médicales et psychologiques) pour venir en aide à leur fils. Que certaines des filles Duggar aient vécu de tels événements dans leur propre maison et ont du s'en remettre sans aide, autre que la religion. Que plusieurs fans de la famille considèrent ces attouchements comme une simple erreur et continuent à supporter la famille. Que la famille se soit cachée derrière sa religion pour excuser les incidents pendant si longtemps, et encore aujourd'hui quand le tout est devenu public.

Cependant, ce qui me choque le plus, c'est que la famille a joué le jeu. Elle a laissé le monde entier lui attribuer un titre de famille modèle tout en cachant une partie sombre de leur vie. Elle a laissé TLC entrer dans leur demeure pour montrer à tout le monde qu'ils vivaient un mode de vie idéal. Qu'ils faisaient une différence, eux, sur la planète. C'est hypocrite.

Les Duggar s'opposent si fortement à tout ce qui n'est pas "pur" selon leurs croyances (alcool, danser, les maillots de bains, les baisers et le sexe avant le mariage, l'homosexualité...) mais pendant tout ce temps, ils cachaient des gestes si grossiers, une réalité très sombre. Cette nouvelle a fracassé l'image de famille angélique derrière laquelle ils se cachaient depuis plus de 10 ans. Que cachent-ils d'autre? Je suis extrêmement triste pour les victimes, prises sans un monde où cette offense n'est pas prise au sérieux, les plus jeunes de la famille qui sans doute n'étaient pas au courant de ces événements passés, pour sa femme qui sera questionné plus que jamais et pour ses enfants qui auront à vivre avec l'étiquette rattaché à leur père.

Dans le fond, ce qui me déçoit le plus, c'est que j'ai été naïve de croire dans la famille Duggar, la famille idéale. TLC a bien fait de retirer l'émission des ondes. Avec leurs défauts, ils sont devenus ordinaires et, des gens ordinaires, ce n'est pas intéressant à regarder à la télé.

13 mai 2015

Oublie-moi de Coeur de Pirate

Magnifique chanson. J'ai bien hâte au lancement de son nouvel album cet été.

Oublie-moi - Coeur de Pirate (chanson seulement)
* Je préfère de loin la chanson en français



Carry On - Coeur de Pirate (version anglaise, avec vidéo)

Derniers gâteaux de l'hiver

La création de gâteau nécessite beaucoup de mon temps libre, ce qui ce fait de plus en plus rare depuis que je suis maman. Je fais tout de même quelques commandes. Voici celles que j'ai faites en mars, le premier pour la fête de 30 ans de ma belle-soeur et le deuxième pour une cliente qui célébrait l'anniversaire de sa fille. Je suis particulièrement fière du premier, mais beaucoup moins du deuxième (il aurait été plus joli recouvert de fondant rouge, mais on doit respecter les demandes des clients). Je me prépare maintenant à confectionner le gâteau d'anniversaire de ma belle C qui aura 1 an à la fin du mois. Inspiration : Les Doozers. Quelle beau projet! (À suivre)




Mon nouveau défi

Voilà déjà plus d'un an que je suis à la maison. L'an dernier j'attendais encore la venue de ma belle petite C mais, incapable de me déplacer convenablement, j'avais été mise au repos en attendant ma césarienne. Quelle année ça a été. J'ai découvert que je peux fonctionner sur beaucoup moins de sommeil que je le croyais. En plus de tous les trucs de mamans et de nouveaux parents (allaitement, changement de couche, donner le bain, etc.), j'ai découvert que je peux fonctionner sur beaucoup moins de sommeil que je le croyais, je peux accomplir beaucoup moins d'autres tâches que j'avais planifiées (voir ma liste du mois de septembre) et que mon coeur pouvait contenir tellement plus d'amour que je croyais possible. J'ai ri, j'ai pleuré et, à tous les jours, je découvre les merveilles de la vie à travers les yeux de ma petite puce qui ne cesse de grandir et de s'épanouir dans ce beau monde.

Un an à la maison signifie aussi beaucoup de temps de réflexion d'introspection. Sur qui je suis, qui j'étais, mais surtout, qui je veux devenir. Devenir maman et tout ce que ça implique au niveau physique, psychologique et émotif m'a changé comme personne. Mes priorités ont changé. La façon dont je me perçoit a changé. Je suis plus forte que je le pensais, mais à la fois tellement plus vulnérable. Bien qu'à mes yeux, son bien-être est tout ce qu'il y a de plus important dans ma vie, je réalise que ma vie, celle d'Élise, continue et que, en synchronisme, je vivrai ces deux morceaux de ma vie : celui d'être Élise la maman et celui d'être Élise la femme.

J'aime me dire que j'avais vécu mon anxiété. Dans le dernier 10 ans j'ai travaillé fort pour surmonter des obstacles qui me sentaient insurmontables à l'adolescence. Avant ma grossesse, je maîtrisais très bien ma réaction aux événements et aux choses qui m'entouraient. La venue d'un enfant m'a exposé à tout un bagage de nouvelles expériences et de sentiments. Me voir grossir, donner naissance, avoir une chirurgie, allaiter, sortir de la maison avec un enfant, introduire de la nourriture qui pourrait causer une réaction allergique, les pleurs, les cacas (je parle ici du bébé), trouver une gardienne, réaliser que dans quelques mois je devrai laisser mon enfant dans les mains d'un étranger et retourner au travail... ce sont toutes des nouvelles expériences qui ont éveillé en moi toute une gamme d'émotions et d'anxiétés. J'apprends tranquillement à naviguer dans cette nouvelle étape de ma vie, et toutes les obstacles que ça implique.

Ce temps à la maison me permet d'examiner de plus près ce qui est important dans ma vie. Ce qui mérite mon attention et mon temps. J'assume que ces constants continueront dans les années à venir. Mais cette semaine, une chose est devenue claire : je gaspille mon temps à lire le potin des autres sur Facebook. Je ressors habituellement d'une session internet avec des sentiments d'anxiété, de pessimisme et de perte de temps à cause des propos que je lis et découvre sur Facebook. C'était pour moi devenu une source d'information, étant abonnée à plusieurs pages. Mais je ne sais pas, tout ce mélange de sur-information non-importante m'apporte dans un état de semi-épuisement et semi-panique. J'en ai eu assez. Suis-je assez brave pour fermer mon compte Facebook? Pas encore. J'apprécie qu'il me relie à certaines personnes que je ne vois pas souvent, donc je suis incertaine si je veux mettre fin à tout ça. Pour l'instant, je prends une pause d'une semaine qui, si tout va bien, se transformera en une pause d'un mois. Je prendrai ensuite la décision.

Vous me verrez donc davantage sur mon blogue. Ce qui est étrange avec mon blogue est que je suis incertaine combien de gens me lisent vraiment. J'affichais habituellement mes nouvelles entrées sur Facebook. Même si ce n'était que moi qui me lisait, ça me donne quand même un médium pour m'exprimer.