Attendre la venue de bébé #2

Ma grossesse tire à sa fin et je ne peux m'empêcher de comparer celle-ci à la précédente. Autre le fait que mon corps y a réagi de façon complètement différente (aucune rétention d'eau, plus de mobilité, mais des nausées) la préparation pour l'arrivée d'un deuxième enfant est moins intense que pour un premier puisqu'on sait en grande partie à quoi s'attendre.

Savoir ce qui s'en vient facilité certaines choses. Par exemple, je n'ai plus à réfléchir sur quelle sorte de tire-lait, de bouteilles ou de couches que je veux utiliser. Tout cela est acquis. Je sais combien de vêtements mon enfant aura besoin, mes préférences pour le coucher la nuit (j'avais eu le gros débat couverture vs sleepsac la dernière fois) et quel genre d'accessoires j'ai réellement besoin pour m'en occuper.

Mais connaître ce qui s'en vient apporte également certains malaises : la nervosité avant l'accouchement, la douleur après la césarienne, les nuits avec peu de sommeil et sans oublier les mamelons douloureux! Ajoutons à ça le fait que nous avons également un enfant de 2 ans qui a besoin de nous, et nous nous retrouverons dans une situation tout aussi intense que la première fois. Simplement d'une différente façon.

À 37 semaines et 3 jours, je me sens prête et aimerais d'une façon passer en vitesse par dessus les prochaines semaines d'inconfort et de nervosité avant l'accouchement pour tout de suite me retrouver de l'autre côté, à m'adapter à ma nouvelle vie de famille de 4.

Quand le gâteau est pour ton enfant...

Quand le gâteau est pour ton enfant, tu veux faire la meilleure job possible. Mais quand ta fille n'a que 2 ans, tu sais qu'elle aimera peu importe la création que tu lui donneras, donc tu as moins de pression. Tu est à la fois le patron et le client.

Donc pour l'anniversaire de 2 ans de ma fille en mai dernier, j'ai décidé de créer un gâteau entièrement en buttercream. Pourquoi? C'est plus simple (mais plus salissant) et ça ne demande pas trop d'effort physique. Vous voyez, je suis dans ma 2e grossesse et, ayant souffert de problèmes de nerfs sciatique et de bassin décroché durant ma première grossesse (empiré par ma confection de gâteaux recouverts de fondant), je ne voulais pas commettre la même gaffe et ruiner mes chances de marcher pour les derniers mois de ma grossesse.

Bref, le buttercream était mon médium de choix et la décoration était inspirée de l'animal favori de ma fille : le canard. Elle a adoré le résultat final - "Wow c'est beau!" étaient ses mots - et les invités ont trouvé ça impressionnant. Tout ce que j'ai utilisé est : ma spatule, du colorant gel, mes sacs de buttercream ainsi que le bout #31.

Vous constaterez que je n'avais pas d'assiette métallique donc mon gâteau était assis en permanence sur ma table tournante (et non centré!). Mes confections de gâteau se font rares depuis que je suis maman, donc il me manque parfois certains items que j'avais en quantité industrielle quelques années passées lorsque je décorais des gâteaux à toutes les 2 semaines.

Retrouver un ancien passe-temps

Source

Quand j'étais jeune, j'aimais lire.

Quand j'étais forcée à lire un roman à l'école, j'aimais moins lire.

Quand je devais lire des manuels, des romans et des recueils mal photocopiés à l'Université, j'ai laissé tomber la lecture comme passe-temps. J'en faisais assez pour mes études que ce n'était plus reposant.

La même chose peut être dite lorsque j'ai commencé ma carrière d'enseignante et qu'une grande partie de ma journée (et de mes soirées on s'entend) était dédiée à la planification de cours, la lecture de manuels et la correction de travaux/textes. La télévision semblait tellement plus attirante et reposante. À l'exception des séries Harry Potter, Hunger Games et Twilight, j'ai très peu lu pour le plaisir durant les 15 dernières années... jusqu'à mon congé de maternité en 2014.

Eh oui, ça prenait une diminution considérable de mon temps libre pour que je m'ajoute un nouveau (ancien) passe-temps : la lecture. Dans le fond, le temps que je passais perdais sur Facebook, Pinterest ou à écouter plusieurs émissions de télé, a été remplacé par ce temps paisible, ce temps à moi, la lecture.

Ça a commencé avec la relecture complète de la série Harry Potter pour que j'aie cette piqure pour l'aventure et les mondes imaginaires que l'on retrouve sur ces pages. Ensuite, mon mari m'a offert une liseuse Kobo pour mon anniversaire, le meilleure cadeau que je n'avais jamais pensé demander. J'ai depuis laissé derrière mes livres en papier et je me contemple de lire à l'écran. Ça a transformé mon expérience et jamais je ne retournerai aux "anciens" livres.

Voici donc un aperçu des livres que j'ai lus depuis ma redécouverte de la lecture, et le nombre d'étoiles que j'attribue à chaque livre/série. Un livre biffé indique je ne l'ai pas terminé car j'ai perdu intérêt.

Mes lectures depuis janvier 2015
Maintenant mise à jour à la page Lecture

Série Divergent par Veronica Roth (5 étoiles)
Divergent
Insurgent
Allegiant
Four

Série Maze Runner par James Dashner (4 étoiles)
The Maze Runner
The Scotch Trials
The Death Cure
The Kill Order

Zero Waste Home par Bea Johnson

Source

Série Seconde Terre par Priska Poirier (4 étoiles)
Tome 1 - La fuite
Tome 2 - Identité cachée
Tome 3 - Compte à rebours
Tome 4 - Trou de ver

The Book Thief par Markus Zusak (4 étoiles)

To Kill A Mockingbird par Harper Lee

Jane Eyre par Charlotte Bronte

Série The 100 par Kass Morgan

Série Le journal d'Aurélie Laflamme par India Desjardins (5 étoiles)
Tome 4 - Le monde à l'envers
Tome 5 - Championne
Tome 6 - Ça déménage
Tome 7 - Pleins de secrets
Tome 8 - Les pieds sur Terre
(J'avais lu les tomes 1 à 3 en 2010)

Série Insoumise par Mathilde Saint-Jean (5 étoiles)
Tome 1 - Au delà du mur
Tome 2 - La prison de verre
Tome 3 - La dernière frontière

Cherchez la femme par India Desjardins et autres (2 étoiles)

Série Laura St-Pierre par Linda Corbo (3,5 étoiles)
Tome 1 - Journaliste d'enquête
Tome 2 - Trop jeune pour mourir
Tome 3 - Le grand froid

Série Epsilon par Élodie Tirel 
Tome 1 - L'autre Terre (en cours)

Je suis heureuse de découvrir que j'aime mieux lire en français et que ça m'aide énormément à enrichir mon vocabulaire. J'utilise maintenant les mots "abdiquer", "obtempérer", "déglutir" et "ébouriffé" dans mes conversations quotidiennes (ok, hebdomadaires).

Les découvertes d'une maman à la maison

Je retourne au travail lundi. Les derniers 16 mois ont été passés à la maison à me préparer pour la venue de mon premier enfant, à me remettre de la naissance (une césarienne, ma première chirurgie) et à passer du temps avec ma petite fille adorée. Les 16 derniers mois ont été du gros travail, beaucoup plus exigeant que je m'attendais, mais j'ai profité de chaque minute. Le temps est passé lentement au début, mais si vite par après. Difficile à croire que le petit bébé que je tenais dans mes bras en mai 2014 peut maintenant marcher, jaser ("chien", "un" et "deux" sont les mots du moment), nous faire de beaux sourires et danser quand elle entend de la musique.

Mini TFO

Passer 16 mois à la maison, ça remet les choses en perspective. Je constate à quel point maintenir une maison est un travail continue et que d'élever un enfant n'est pas une mince affaire. Une journée typique, habituellement marquée de grammaire, de cloches et d'ados avec attitude (j'enseigne en 8e année), est maintenant devenue une parade de couches à changer, de repas à donner (et à ramasser du plancher), de vaisselle, de chansons, de marches au parc, de petites voitures et de Mini TFO (Dieu merci pour Louis, Josée et Lexie!).

J'ai appris que l'important c'est la famille et la santé. Les autres choses passent après. Ma réalité de femme de carrière a pris un twist intéressant. Dans quelques jours, j'aurai à balancer le tout, femme, épouse, maman et enseignante. Tout un défi. Mais si j'ai relevé celui de devenir maman, je réussirai celui-ci également.

Si je fais un retour sur les 16 derniers mois, je remarque à quel point j'ai changé comme personne. Ces nouvelles expériences de vie m'ont permise de me surpasser comme personne, de voir la vie différemment et de découvrir toutes sortes de nouvelles choses. En voici quelques unes, en aucun ordre spécifique.

1. Plusieurs personnes considèrent une césarienne comme étant une façon facile d'accoucher

Laissez-moi vous dire que je n'ai pas choisi d'avoir un bébé en siège, mais j'ai choisi d'avoir une césarienne, le plan de naissance qui, selon moi, était le plus sécuritaire pour mon enfant. Avoir à se faire ouvrir le ventre, tout en étant réveillée, ce n'est pas un party vous savez. Ce n'est pas parce que je n'ai pas eu à subir de contractions et à pousser pendant 2 heures que j'ai eu la vie facile.

Mettons de côté toute l'anxiété que j'ai vécu à l'idée de subir ma première chirurgie (en plus de devenir maman pour la première fois), j'ai peut-être eu un accouchement qui a duré 1 heure, mais ça m'a pris 2 semaines à pouvoir marcher (genre) normalement (et non penchée en deux) et 7 mois avant que la douleur quotidienne à l'incision disparaisse. Donc ceux qui disent que je l'ai eu facile, peuvent y penser deux fois avant de dire "I wish que j'aurais eu une césarienne".

2. TFO a une bien meilleure programmation que TLC

Subito Texto

Je connaissais la chaîne TFO, mais ce n'est que cette année que je me suis vraiment submergée dans leur programmation. Tout a commencé quand je devais tirer mon lait tout en divertissant mon bébé de 3 mois l'automne dernier. Les Doozers sont venus ensoleiller nos matinées. Maintenant, pas une journée ne passe sans que je fredonne une chanson de Louis, Josée et Lexie, les trois animateurs des capsules de "Mini TFO" ("Dans mon frigo" est un hit chez nous).

J'ai aussi découvert la série Subito Texto, que j'ai tout d'abord écouté pour voir si elle intéresserait mes élèves, mais que j'ai fini par écouter au complet. On n'est jamais trop vieux pour être jeune de coeur! Finalement, le bulletin d'actualité TFO 24.7 présente des capsules divertissantes et intéressantes. Celle de l'accent franco-ontarien animée par Improtéine est une des plus marquantes.

3. Il y a toujours quelqu'un qui va te critiquer

Couches en coton ou jetables? Purées ou baby-lead weaning? Stériliser ou ne pas stériliser les bouteilles? J'en ai eu des questions et des commentaires durant mon année (ok, j'en ai encore). Tout le monde a toujours son 5 cents à donner. Dans le fond, l'important, c'est d'être confiant dans notre décision et de prendre les commentaires des autres avec un grain de sel.

4. La télé, ça passe le temps et ça détend

J'adore écouter la télévision, mon mari aussi. Nous avons découvert pleins de bonnes séries durant la dernière année. Les voici, selon mes préférences :

J'adore :
Subito Texto
The 100
Sherlock

Correct :
Orange is the New Black
Suits

Pas mon genre :
House of Cards

5. Ailleurs, la vie continue

La vie a peut-être drastiquement changé pour nous lorsque nous sommes devenus parents, mais partout ailleurs, la vie continue. Les gens ont continué à enseigner à l'école, les films ont continué de jouer au cinéma, mes deux magasins favoris ont fermé leurs portes, l'Europe a accueilli plusieurs touristes... mais pour moi, la planète à tourné différemment durant la dernière année. Ce sera intéressant de retourner dans la routine "d'avant" et de voir comment elle fonctionne avec ma nouvelle réalité.

6. J'aime lire quand je n'ai pas de correction à faire

Divergent, version film

Lorsque je travail, je ne considère pas la lecture comme un moyen de détente le soir. La télé c'est beaucoup plus passif. Mais cette dernière année j'ai vraiment développé un amour pour ce temps de solitude, de calme et d'évasion. J'ai entre autre relu la série Harry Potter en entier, du début à la fin et découvert (et adoré) la série Divergent. Mon mari m'a acheté un Kobo pour mon anniversaire à la mi-août et j'ai commencé à lire la série The Maze Runner. Qui sait, cet amour pour la lecture-détente continuera peut-être malgré le fait que je serai de retour au travail?

7. Le temps libre est beaucoup trop précieux pour le passer sur Facebook

Et depuis que j'en ai pris du recul (une semaine sans Facebook m'a aidé à prendre un recul et j'y vais moins régulièrement depuis), je constate que je suis beaucoup plus positive et calme. Bon constat!

8. Accoucher, ça fait peur

Bien que je sache que je veux d'autres enfants, je ne peux nier le fait qu'accoucher ça fait peur. Ça vaut la peine, mais ça fait peur. Ça m'a fait peur. Je ne le regrette pas, je vais le refaire, mais je constate à quel point accoucher est un acte entièrement altruiste. C'est la chose la plus brave que j'ai fait dans ma vie à date.

9. Ce ne sont pas toutes les mamans qui vont au groupe de jeu

Au début de mon congé de maternité, j'essayais de voir quel genre de maman au foyer j'allais être. J'essayais un peu de me conformer aux idéaux des autres, aux médias, à Hollywood. Mais la chose reste que nous sommes tous uniques et nous avons tous notre façon de faire. Si je préfère rester à la maison, aller au parc, inviter de la famille et lire des livres, c'est bien correct. Ce n'est pas un rite de passage que de faire du yoga maman-bébé. Tant mieux pour celles qui aiment ça, mais j'ai réalisé que je n'avais pas à me sentir comme une moins bonne maman si je n'avais pas le goût d'apporter mon bébé qui mettait tout dans sa bouche au groupe de jeu durant la saison de la grippe. À chacun sa manière. L'important, c'est un bébé heureux.

Mise à jour : Depuis la rédaction du premier brouillon de ce texte, je suis allée au groupe de jeux. Ma petite de 15 mois a bien aimé ça. Ce sera une activité qu'elle fera de temps en temps avec grand-maman (la gardienne) cette année.

10. Peu importe, les autres ne sembleront jamais aussi fiables que soi-même

Un enfant c'est si précieux et c'est difficile de le laisser entre les mains de quelqu'un d'autre. Au début, on a peur que le bébé pleure ou que la personne en question de puisse pas le consoler. Ensuite, on craint qu'ils ne sachent pas comment les nourrir sans qu'ils s'étouffent, ou que leurs meubles IKEA tombent sur nos trottineurs grimpeurs. La recherche de gardienne a été assez apique ici, mais tout se termine bien puisque grand-maman sera celle qui gardera notre beau trésor. Mais ne reste que quand on parle de son enfant, on devient protecteur et on voudrait toujours être là pour assurer leur bien-être.

La fin...

Une chose est certaine : bien que je sois souvent fatiguée et que mon temps libre pour "rien faire" a pratiquement disparu, je suis plus comblée que j'aurais pu imaginer et je n'en regrette aucune seconde des 16 derniers mois. Quelle belle aventure, qui ne fait que commencer.